juste pour dire

J'ai froid, je suis malade, dehors il gèle, il y a du brouillard et on va devoir se taper la Noël...

ben alors ça !! ben je t'envoie plein de soleil et de courage!!

bon bon bon mon p'tit flo le plus dur n'est pas passé mais il ne faut pas désespérer, enfin je crois... pense à ta couette, mets toi au chaud boude un peu et bois du thé, avec un peu de lecture, les idées vont faire germer le courage.

Coucou Fredo ! t'as eu des cadeaux à Noël ?

NAN

RIen ?????

pourquoi tu m'as envoyé quelque chose ? t'étais dégisée en père noël et t'es passée nous voir ?
je t'ai pas reconnue

le 2 janvier ?

!!?? même pas cap'

j'ai peut etre rdv avec Proxima Centauri, je passerai vous faire un coucou !

Participez au choeur de lamentations de Paris !

"Je comprends qu'il y a quelque sorte de plaisir dans la plainte, plus grand qu'on ne pense."
Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné






Grâce à ce projet hilarant, vos doléances feront partie d'une impressionnante chanson chorale ! Imaginez un instant qu’au lieu de vous plaindre dans votre coin, vous exprimiez toutes vos frustrations, des plus petits soucis de la vie quotidienne aux préoccupations politiques mondiales, à voix haute sur la place publique, avec d'autres personnes...

Vous pouvez participer au chœur, qui sera dirigé par le musicien et arrangeur Joseph Racaille, ou simplement nous envoyer vos lamentations quel qu’en soit le sujet. Aucune connaissance du chant n'est demandée. Après cinq répétitions, le chœur des lamentations se produira notamment sur la place Saint-Sulpice lors du marché finlandais en avril 2008. Pendant les répétitions, qui débuteront en mars, une collation sera offerte aux chanteurs. La participation est gratuite.

Le chœur de lamentations de Paris est organisé par l’Institut finlandais en collaboration avec Mains d’Œuvres. Les artistes Tellervo Kalleinen et Oliver Kochta-Kalleinen ont eu l'idée de ce chœur de lamentations en 2005.


Envoyez vos doléances à Terhi Toivonen :

terhi.toivonen@institut-finlandais.asso.fr
ou à
l'Institut finlandais / Choeur de lamentations
60 rue des Ecoles, 75005 Paris

Merci de nous préciser si vous souhaitez faire partie du chœur.



Renseignements complémentaires :
www.complaintschoir.org
www.institut-finlandais.asso.fr
95&part=1.1.4&filename=valituskuoro_niveau2.jpg

Juste pour dire que là y'en a vraiment marre, qu'on n'est plus des zumains et qu'il faut faire quelque chose et que ça peut plus durer : sans papiers de France venez dans ma cabane dans nos cabanes, y'aura un coin au chaud et on se débrouillera comme on peut. C'est plus possible.
Outrage supplémentaire, incessant, quotidien, quel moyen ?

Voici, encore et toujours, un mail reçu ce soir :

Amies, Amis, Auteurs, Lecteurs de la revue des ressources
Je vous envoie ce mail
car cela fait déjà 15 jour que mon ami Krimo est en grève de la faim et est menacé d'expulsion.
Delphine Maza du comité de lecture de la revue écrit ;

Pour Abdel Krim Benalouach, employé en France depuis 8 ans, travaillant sans salaire depuis 2 ans, porter plainte aux Prud’hommes, c’est retourner la loi contre soi avant même un procès. Aussi est-il arrêté, dans le but d’une reconduite à la frontière. D’abord reconnu comme sans-papiers, son expulsion s’impose, tandis que son employeur pourra vaquer sans plus d’ennuis. Comment ? Lui qui n’a pas le droit de séjour pourrait en plus réclamer son salaire ? Pour Krimo, c’est la fin de tout : et le début d’une grève de la faim.
J’ai entendu de nouveau il y a peu la thèse de Francis Fukuyama, philosophe, datant de 1989, sur la fin de l’histoire. La démocratie libérale étant la forme la plus naturelle de système politique et économique, il peut proclamer que les événements à venir ne sont désormais qu’ajustements de ce système... Oui. Le libéralisme est naturel. Ce qui a permis cette situation de précarité telle qu’au bout de dix ans l’Etat français vous renvoie en vous retirant votre permis d’exister, des papiers, c’est bien un système rétablissant de purs rapports de force entre minorités migrantes, pauvres ou pourchassées, ou les deux, et majorité consentante. Entre travailleurs sans droits et employeurs sans devoirs, tout n’est affaire que de régulation, tandis qu’une révolution est impensable, à tout le moins inopérante.
Nous n’entendons pas la plainte de Krimo – aux Prud’hommes-. Ceux que l’on appelle les étrangers ne sont jamais aussi loin que lorsqu’ils travaillent ici. Sans doute pensons-nous que le droit ne les touche pas. Nous connaissons leur peine, mais nous savons aussi leur désir de rester. Nous ne devrions à vrai dire nous appeler « Français » dans l’esprit que lorsque nous sommes prêts à être des étrangers. Ou bien ce ne sont que des idées, un monde d’idées. Alors, quand le réel survient, quand la loi s’impose, c’est pour apprendre qu’elle est indiscutable, sauvage, nécessaire.
Je ne voudrais pas que l’on juge, un homme sans : sans papiers, sans salaire, sans droits, pendant que nous resterions avec des yeux reposés, avec un esprit volontiers magnanime. Je voudrais que l’on m’explique le pourquoi de cette reconduite à la frontière quand il s’agit de faire valoir que l’on n’est pas esclave, au pays des Droits de l’Homme. Je voudrais que l’on entende la plainte de Krimo comme une faim de l’histoire, l’envie d’espérer et de faire, plutôt que subir la loi dans la peur et la fatalité.
Oui, nous sommes dans un climat d’insécurité. D’ailleurs nous nous cachons derrière nos écrans d’ordinateur, derrière nos pseudonymes légers. Qui en première ligne, pour offrir ce seul café que Krimo ingère depuis 13 jours ? Mais le virtuel nous protège-t-il ? Nous évoluons dans ce monde sans règles à nos dépens. Que faire ? demande l’internaute, déjà prêt à mailer des pétitions, faxer au nom du comité de soutien des lettres polies.
Que faire ? Peut-être attiser en nous le feu de l’injustice. Et se lancer contre l’expulsion comme des feux-follets. Brûler nos propres papiers, immigrer dans nos forêts humaines, raconter l’histoire de la faim, selon ses moyens. Peut-être prier, quel que soit son Dieu, pour nous-mêmes, nous autres civilisation vieillissante dont l’agonie, selon la loi naturelle, s’annonce avec des spasmes violents. Surtout, éclairer de nouvelles voies, un autre monde possible avant la fin.
Tout plutôt que de laisser embarquer de force un homme complètement affaibli, de révoquer le droit, celui de vivre comme celui d’être payé pour son labeur. Face à la grève de la faim de Krimo, je déclare que nos têtes sont vides. Et moi aussi je souffre et j’ai faim de l’histoir
> Comité de soutien de Abdelkrim BENALOUACH (Krimo)
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> Notre ami en grève de la faim depuis 15 jours au centre de rétention
> Reconduite à la frontière prévue samedi 29 mars
> Après 15 jours de rétention au Centre de rétention de Vincennes, notre ami Krimo s’est rendu mardi 25 mars devant le Juge des Libertés qui lui a signifié une reconduite à la frontière dans un délai de 5 jours. Son avocat a immédiatement fait appel de cette décision et la date du jeudi 27 mars a été fixée pour comparaitre à la Cour d’Appel de Paris. Entre temps la Préfecture de Paris a réservé une place dans un avion Paris-Alger mercredi 26 mars à 15h 30, ce qui ne permettait même pas à Krimo d’assister à son jugement en appel fixé ce matin à 9 heures !
> Le retour en avion ne s’est pas effectué hier comme il était prévu. Krimo a pu assister ce matin au jugement à la « Cour d’Appel du 35 bis » où il sollicitait une assignation à résidence jusqu’à sa comparution au tribunal des Prud’hommes. La Présidente de la Cour d’Appel a refusé cette assignation et a renvoyé Krimo au Centre de rétention en attendant sa reconduite à la frontière qui doit intervenir vraisemblablement samedi 29 mars.
> Ces diverses procédures n’ont pas pris en compte l’argumentation de Krimo quant à la nécessité de se présenter pour faire valoir ses droits devant le tribunal des Prud’hommes. Mais nous persistons à considérer que notre ami Krimo a le droit et le devoir de faire valoir sa cause et celle de tous les sans papiers abusés par des employeurs trop peu souvent inquiétés d’exploitation d’une main d’œuvre corvéable et bon marché. Comme l’a souligné l’avocat : « Son ancien patron va être le grand gagnant de cette affaire, il va se laver les mains de cette mesure d’éloignement ! ». Pouvons-nous tolérer cette profonde injustice ?
> En complet désespoir, Krimo a entamé une grève de la faim depuis maintenant quinze jours, refusant de boire de l’eau et se restreignant au café. Il a perdu son père la semaine dernière. Les répercussions psychologiques de cette disparition l’affaiblissent d’autant plus. Nous sommes de plus en plus inquiets de son état de santé. Il présente un état de faiblesse physique prononcé et ses propos expriment un désespoir total qui nécessite d’urgence une hospitalisation.
> Nous vous redemandons quelques minutes de votre temps pour envoyer, dès réception de ce courrier, le texte ci-dessous et seulement ce texte à la Préfecture de police de Paris par fax (Fax : 01 53 71 57 27 ou 01 53 71 57 79) et par mail (com75@paris.pref.gouv.fr). N’hésitez pas à le signer et à préciser votre qualité ou fonction.
> Durant le peu de temps qu’il nous reste, nous devons faire entendre notre voix et faire en sorte que la Préfecture soit débordée par ces fax et ces mails. C’est la seule chance qui reste à Krimo et nous avons besoin d’être extrêmement nombreux à réagir !
> Merci d’avance….
>
>
> Comité de soutien de Mr Abdel Krim BENALOUACH
> A l’attention de Mr Michel GAUDIN,
> Préfet de Police de Paris
> Fax : 01 53 71 57 27 ou 01 53 71 57 79
>

> URGENT

> Objet : Demande de libération de Monsieur Benalouach

> Monsieur le Préfet,

> Dans les jours à venir, il se peut que votre administration soit amenée à effectuer la reconduite à la frontière de Monsieur Abdel Krim BENALOUACH.
> Pour que votre connaissance de ce dossier soit parfaite et que vous puissiez rédiger les actes qui s’imposeront le plus justement possible, sa compagne et ses proches souhaitent vous rencontrer.
> En effet, Monsieur Abdel Krim BENALOUACH qui vit en France depuis 8 ans, a récemment entamé une procédure aux Prud’hommes contre son ancien employeur : pendant des années, il a travaillé comme déménageur, jusqu’au jour où son employeur n’a plus versé son salaire. Il a ainsi travaillé pendant deux ans, attendant des salaires (évalués à 30.000 euros) qui ne lui ont jamais été versés.
> En 2007, il a décidé de faire valoir ses droits auprès du Conseil des Prud’hommes de Nanterre pour dénoncer cette situation injuste et contraire à la loi française. La première audience de conciliation a eu lieu il y a trois semaines et la prochaine date fixée pour le jugement est portée à octobre 2008. Pour le fond et la forme de cette affaire, il est fondamental que Monsieur BENALOUACH soit présent pour faire valoir ses droits.
> En complet désespoir, Monsieur BENALOUACH a entamé une grève de la faim depuis maintenant quinze jours, refusant de boire de l’eau et se restreignant au café. Nous sommes particulièrement inquiets de son état de santé qui s’est aggravé depuis le décès de son père, la semaine dernière. Monsieur BENALOUACH présente un état de faiblesse physique prononcé et ses propos expriment un désespoir total qui nécessite d’urgence une hospitalisation.
Nous sommes sûrs que vous comprendrez l’urgence de la situation et sollicitons de votre bienveillance une libération humanitaire et une régularisation à titre exceptionnel de Monsieur BENALOUACH.

En l’attente d’une réponse de votre part, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de notre respectueuse considération.

Fait à Paris, le 27 mars 2008,

Le Comité de soutien de Monsieur Benalouach

c'est long

bon, voilà, c'était juste pour dire qu'on part demain en vacances en Andalousie et qu'on vous fait de grosses bises

ouais ! juste pour dire, c'est cool

juste pour dire qu'on est rentrés et qu'on est bien vivants...




c'est cool

juste pour dire que je suis vivante aussi

oups !

on est donc tous bien vivants ! quelle chance !

bon qui c'est qu'est mort dans l'histoire? le forum peut être? Pourtant ici aussi y a d'la vie!

personne n'est mort... au pire on sommeille un brin

On cogite à fond sur de nouveaux projets en chalonnais et vous ça se goupille bien ?

prince forum endormi...

sinon ça se goupille comme ça : http://pneupno.over-blog.com/
et autres projets persos...

je ne savais pas que vous aviez un blog, faut nous prévenir espèce de bordeausois !
va donc poster fissa l'info chez les chalonnois que diable

biz et tchin

Ca poste pas des masses en ce moment...

salut,

oui j'ai écouté, c'est singlant

sinon ben non ça poste pas vraiment, peut être parce que y a pas mal à faire, voir le blog http://pneupno.over-blog.com/ peut être parce le forum attire moins parce que les liens ici se rapprochent... ou s'éloignent... je ne sais pas. en tous cas y a à faire !